ERRANCES ☩ épisode du 11 juin 2017

𝕳𝖊𝖚𝖗𝖊𝖘 𝖉𝖊 𝖉𝖎𝖋𝖋𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘

𝕴𝖖𝖆𝖑𝖚𝖎𝖙 (NU) ϟ CFRT 107,3 – samedis, 23h à 00h (rediffusions vendredis, 23h à 00h)

𝖄𝖊𝖑𝖑𝖔𝖜𝖐𝖎𝖋𝖊 (TN) ϟ Radio Taïga CIVR 103,5 – jeudis, 22h à 23h

𝕷𝖊́𝖛𝖎𝖘/𝕼𝖚𝖊́𝖇𝖊𝖈 (QC) ϟ CJMD 96,9 Lévis – mercredis, 00h à 01h

𝕲𝖗𝖆𝖛𝖊𝖑𝖇𝖔𝖚𝖗𝖌 (SK) ϟ CFRG 93,1 – vendredis et samedis, 21h

𝖂𝖎𝖓𝖓𝖎𝖕𝖊𝖌 (MB) ϟ CJUM 101,5 University of Manitoba – lundis, 1h à 2h

𝖂𝖎𝖓𝖓𝖎𝖕𝖊𝖌 (MB) ϟ CKUW 95,9 University of Winnipeg – À déterminer

𝕾𝖆𝖎𝖓𝖙-𝕵𝖊𝖆𝖓-𝖉𝖊-𝕿𝖊𝖗𝖗𝖊-𝕹𝖊𝖚𝖛𝖊 (TN) ϟ CHMR 93,5 – samedis 00h à 01h

𝕾𝖚𝖉𝖇𝖚𝖗𝖞 (ON) ϟ CKLU 96,7 Laurentian University – mercredis, 23h00

𝕾𝖎𝖉𝖓𝖊𝖞 (NS) ϟ Caper Radio CJBU 107,3 de la Cape Breton University à Sidney – vendredis, 23h

𝕴𝖓𝖙𝖊𝖗𝖓𝖊𝖙 ϟ RadioQuebec.biz - mardis, 12h à 13h

𝕴𝖓𝖙𝖊𝖗𝖓𝖊𝖙 ϟ BlackVoidRadio.com - chaque deuxième samedi, 00h (𝕽.𝕴.𝕻.)

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Pour les stations-membres, « HURLEMENTS » est aussi disponible à partir de l'Alliance des radio communautaires (l'ARC) du Canada.

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𝕬𝖛𝖊𝖗𝖙𝖎𝖘𝖘𝖊𝖒𝖊𝖓𝖙 !!!

L'émission suivante peut inclure des œuvres musicales, des discussion franches et des lectures de textes portant sur des thèmes relatifs à la violence, à la sexualité, à la toxicomanie, aux comportements aberrants ou aux politiques radicales; et pis, on sacre en TABARNAK! Il s'adresse donc qu'à un publique averti. Notez que les opinions exprimées sont uniquement celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les opinions de l'animateur de radio, de CFRT-FM 107.3 Iqaluit ou de l'Association francophone du Nunavut.

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Une émission dédiée au culte du 𝕭𝖑𝖆𝖈𝖐 𝕸𝖊́𝖙𝖆𝖑

Chaque semaine, à partir de la toundra dans un bunker datant de la Guerre froide, l’animateur 𝕹𝖆𝖋𝖗𝖊 propose des thématiques exposant ce sous-genre du métal extrême. Musiques païennes, dénonciations misanthropiques, mutations esthétiques et primitivisme total servent de points de repère dans cette quête malsaine. Vous y entendrez les révélations les plus terribles, qui brutalement se heurtent au problème de l'existence et à la froide vérité de la nature. Une exploration radiophonique que pour les plus enhardis…

Image par Maéna.jpg — Illustration digitale par Maéna (https://maenaart.tumblr.com)

La toundra est un paysage glacial sans sentier, où les points de repères sûrs sont impossibles et les destinations incertaines. Notre quête dans un tel paysage ne peut alors qu’être un pèlerinage vers l’inaccessible, ponctué de faillite inévitable mais poursuivit par celui dont la volonté demeure indomptable. Il va de même pour le disciple du Black Métal, qui dans les sinuosités infernales de l’existence trouvera la ruine certaine, néanmoins se voit être renforcé par ces mêmes forces ravageuses. Que l’inconnu accueille celui qui ose y errer… À NOTER : En plus de mes propres longues et dangereuses errances en toundra, cette thématique fut en partie inspirée de l'article « Frostbite on my Feet; Representations of Walking in Black Metal Visual Culture » de David PRESCOTT-STEED paru dans la collection d'essais HELVETE: A Journal of Black Metal Theory, numéro 1 « Incipit » (Brooklyn: Punctum Book, 2014) : p. 45-68.

☩ LISTE LITURGIQUE ☩ 1. ENSLAVED (Norvège) - Path to Vanir 2. THRAWSUNBLAT (Nouveau-Brunswick) - Wanderer on the Continent of Saplings 3. NUIT NOIRE (France) - Walk Away 4. TURULVÉR (Hongrie) - Wanderlust 5. ALTHOTAS (Québec) - Forgotten Trails 6. ÉOLE NOIRE (France) - Le voyageur et son ombre 7. MOURNING FOREST (France) - Au cœur de l’ombre 8. XASTHUR (États-Unis) - Walker of Dissonant Worlds 9. CAIRN (France) - L’absence d’un corps – errance d’un âme

𝕯 𝖊́ 𝖈 𝖑 𝖆 𝖗 𝖆 𝖙 𝖎 𝖔 𝖓 :

Je, NAFRE, suis une créature de la toundra.

N’ayant aucun maitre, je ne n’adhère point aux idéologies de l’Homme ou aux mœurs de sa malingre Société. Je suis seul; je vie seul.

Mon maître ne sera pas trouvé parmi mes prochains, et ma patrie invisible n’appartient à aucun peuple. Je suis seul; et j’erre seul.

Ma foi, comme mon royaume, est celle de la terre, du vent et du froid. Mon héritage est celui des neiges pures, des racines prédatrices, des pierres mordantes et des ossements silencieux qui recouvrent ce paysage sauvage. Ma noire évangile est proclamée par le souffle de la bête et le cri du vent, et elle est transmise dans le désespoir final de l’esprit mourant. Une seule révélation, une seule vérité m’est possible : l’effroi. Là où je puisse recevoir cette doctrine sans nom, je me prosterne et j’écoute. Me tenant debout, ma tête dans le ciel et mon visage parmi les montagnes, je pars poursuivre mon périple impossible.

Je ne dois aucune allégeance à quiconque, et je ne cherche point l’amitié des autres. Les enseignements qui me sont conférés sont des mystères inaccessibles, sauf que par l’ardent pèlerinage de la faim et de la souffrance. Ceux-ci je transmets à quiconque aura le courage de les entendre, de les comprendre et de les subir.

Je suis NAFRE, et je HURLE dans la TOUNDRA...

LONGUE VIE À LA TOUNDRA !!